
Née dans une famille d’artistes et de musiciens, Belinda Kunz fait très tôt l’expérience de la scène, qui devient pour elle un espace privilégié d’expression et de communion avec les autres. Familière des coulisses de l’Opéra de Paris, elle y entend les plus grands chanteurs et suit aussi sa famille dans des tournées avec des compagnies de danse et de théâtre dont elle aime l’esprit de troupe et le doux grain de folie.
Tout en suivant d’abord des études littéraires qu’elle réussit brillamment au sein de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, elle se forme auprès d’Ivan Geissler, reçoit en masterclasses les conseils de Raina Kabaivanska, Evelyn Brunner, et de Ludovic Tézier à l’Opéra National de Lorraine, et forge ses premières armes de chanteuse avec la compagnie Opéra Autrement.
Revenue à ses amours de toujours, elle s’engage alors dans la carrière lyrique et interprète les rôles de Didon (Dido and Aeneas), Cherubino (Nozze di Figaro), la Seconde Dame (Die Zauberflöte), Dorabella (Cosi fan Tutte), Sextus (La Clemenza di Tito), Orphée (Orphée et Eurydice), le Prince Orlofsky (Die Fledermaus). Elle chante les rôles-titres de Grande Duchesse et de la Périchole sous la direction d’Etienne Ferrer. Elle chante le rôle d’Olympe (Olympe la rebelle d’Isabelle Aboulker) avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse sous la direction de Laurent Comte et celui d’Endymion (Diana oder sich rächende Cupido de Keiser) sous la direction de Martin Gester (Génération Baroque). On a pu l’entendre également avec des compagnies et ensembles indépendants tels que l’Opéra Voyageur, la Cie Mises en Scènes à Avignon, Le Parlement de Musique à Strasbourg, et est lauréate de la Jeune Scène Lyrique de l’Arcal en 2024.
En concert, elle interprète l’alto solo du Stabat Mater de Dvorak, l’Alto solo de la Petite Messe Solennelle de Rossini, l’Alto Solo de la 9ème Symphonie de Beethoven pour le Chœur Philharmonique de Strasbourg sous la direction de Catherine Bolzinger, à la Cathédrale de Strasbourg et à l’église Saint Paul à Strasbourg, et avec l’Orchesterverein Stuttgart sous la direction d’Alexander Adiarte à la Liederhalle de Stuttgart.
Elle se produit très régulièrement en récital et accorde une place privilégiée au lied et à la mélodie. Avec le pianiste Jean-Dominique Burroni, de l’Opéra de Paris, partenaire de longue date, elle enregistre le Voyage d’Hiver de Franz Schubert (2024, La Belle Inconnue, album CD et vinyle). Ils donnent ensemble le cycle en concert accompagné d’une création vidéo de Nicolas Bonnamy. À paraître en janvier 2026, un nouvel album dédié cette fois au répertoire français, en trio avec la flûtiste Sandrine François et le pianiste Valentin Mansard (« Métamorphoses », Paraty).
Curieuse et versatile, elle fonde en 2020 l’ensemble Nebensonnen*Soleils Parallèles, avec lequel elle propose une approche inventive et pluridisciplinaire du grand répertoire pour voix et instruments solistes. Elle est à l’origine de plusieurs productions originales, notamment « Un Mundo Raro », « Bedtime Stories / Drôles de Berceuses », « Pastourelles », « De Vienne à Broadway », « Opera Jazz Fusion ».
Elle travaille en ce moment à la création d’un « Petit Voyage d’hiver, ou L’Histoire du garçon qui parlait aux arbres », spectacle musical et philosophique d’après le Voyage d’hiver de Schubert, dont elle écrit le conte et dans lequel elle est accompagnée à la guitare par Jean-Marc Zvellenreuther.
Les concerts du Chœur de Saint-Guillaume et du Bach Collegium Strasbourg Ortenau avec Belinda Kunz.
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