Deux chœurs réunis, un orchestre symphonique et des chanteurs lyriques : pas moins de 160 musiciens sont réunis ici pour nous donner une grande œuvre du répertoire musical français : Le Stabat Mater de Francis Poulenc, qui fut joué pour la première fois en 1951 au Festival de Strasbourg par le Chœur de Saint-Guillaume lui-même sous la baguette de Fritz Münch…
Le Chœur de Saint-Guillaume et le Chœur des Jeunes Chanteurs du Conservatoire accompagnés des solistes et instrumentistes de l’Académie supérieure de musique de Strasbourg – Haute école des arts du Rhin (HEAR) viennent interpréter l’œuvre emblématique de Francis Poulenc, composée en hommage à son ami, le peintre Christian Bérard. En jouant sur le rythme, le compositeur propose ici une version très intime du Stabat Mater : la tristesse, tout en lenteur, la joie du temps passé, la pétillance, la colère, vive et sèche, tout y est. Cette composition, élue « Meilleure œuvre chorale de l’année » par le Cercle des critiques de New York en 1953 est un must du répertoire ; c’est un hymne à la vie, une célébration de l’être cher et de son souvenir.
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